Les sabre Laser

Les Sabre Laser

Sommaire

Partie 1 : l’aspect extérieur d’un sabre-laser

I) Les différents types de sabre

II) Les manches

Partie 2 : l’intérieur d’un sabre-laser

I) La construction

II) La composition

III) Les cristaux
1) Les cristaux d’Adegan  
2) Les cristaux d’Ilum
3) Les cristaux synthétiques  
4) Les cristaux naturels  
5) Les cristaux rares, voire uniques

IV)Les lentilles de focalisation

V) Les émetteurs de lame

Partie 3 : les matières qu’un sabre-laser ne peut trancher

Partie 4 : les formes de combat

Parti 5: L’art en combat

PARTIE 1 : l’aspect extérieur des sabres-laser

I) Les différents types de sabre laser

- Le sabre simple
Le sabre laser est l’arme du Jedi. Une lame brillante et dense est émise depuis un manche. L’arme est généralement composée de deux cristaux ou plus. La lame d’un sabre-laser peut couper pratiquement tous les matériaux de la Galaxie, sauf quelques exceptions telles que le Cortosis. Manier un sabre-laser demande beaucoup de travail. Généralement, seul un utilisateur de la Force peut le manier en toute sécurité, bien que certains êtres non-sensibles à la Force y soient parvenus. Dans ce cas, leurs mouvements sont assez simples et limités. Un sabre est unique. Il peut être modifié et personnalisé, notamment par l’ajout d’un manche spécifique ou d’autres fonctionnalités.

- Le sabre d'entraînement
Le sabre d'entraînement est un sabre essentiellement réservé aux étudiants Jedi, qu’ils aient un maître ou non. Ce sabre reproduit toutes les caractéristiques d’un vrai sabre. Le son d’activation est identique, ainsi que le poids et la longueur de la lame. La lame d’un sabre d’entrainement mesure environ 130 cm. Seules les propriétés de la lame sont différentes. En effet, grâce à un système de bridage, la lame d’un sabre-laser d'entraînement ne peut tuer un duelliste. Elle ne peut infliger que des brûlures superficielles, assez douloureuses. Le sabre d'entraînement a pour but d’aider un Padawan à apprendre le maniement du sabre laser sans danger. Il peut également servir au cours de duels entre Jedi pour que ces derniers combattent sans risque de blesser son partenaire. Un sabre standard peut également servir de sabre d'entraînement à condition de posséder un variateur de la puissance de la lame.

- Proto-sabre
Le proto-sabre est le tout premier modèle de sabre simple créé. Ils sont en tous points identiques. La différence provient de l’alimentation. Alors que pour le sabre moderne, l’alimentation se trouve à l’intérieur de l’arme, le proto-sabre est relié par un câble à la cellule d’énergie accrochée à la ceinture du Jedi. Ce système d’alimentation avait deux limites : le lancer de sabre était impossible et il fallait prendre garde à ce que le câble d’alimentation ne soit pas sectionné lors d’un combat, ce qui désactivera immédiatement l’arme.

- Le sabre double-phase
A première vue, un sabre double-phase ressemble à un sabre laser tout ce qu’il y a de plus basique. Lors de son activation, une lame d’environ 1m30 jaillit du pommeau, comme pour dans le modèle simple. Grâce à un système de cristaux plus complexe que pour le sabre simple, l’utilisateur d’un sabre double-phase peut, à tout moment, activer la fonction spéciale de son arme. En tournant une petite molette dédiée à cet effet, la lame de ce sabre peut passer du simple au double. Initialement d’1m30, la lame peut mesurer jusqu'à 3m. Cette caractéristique est très pratique pour maintenir un adversaire à distance. Il est à noter que cette augmentation de la lame se fait au détriment de sa maniabilité


- Le double-sabre
Le manche d’un double-sabre est bien plus long que celui d’un sabre traditionnel. En moyenne, il mesure la longueur de deux pommeaux de sabres simples mis bout-à-bout. Le double-sabre a la particularité de posséder deux lames qui prolongent le manche de l’arme à chaque extrémité. Une lame mesure environ 1m30. Généralement, un double-sabre se compose de deux systèmes d’activation de lame différents. Il faut donc quatre cristaux différents pour créer un double-sabre. Ce système de séparation des jeux d’activation permet d’activer séparément chaque lame. De plus, en cas de panne de l’un des systèmes, l’autre peut prendre le relais. Manier un double-sabre n’est pas une chose aisée. Peu d’individus, aussi bien chez les Sith que chez les Jedi, se sont risqués à apprendre son maniement. Cette arme est particulièrement dangereuse si elle n’est pas maîtrisée. Dans le cas contraire, son utilisateur possède un sabre pouvant infliger de grands dégâts et lui donnant un effet de surprise sur son adversaire qui ne sait pas toujours comment se défendre face à une telle menace.

- Grand sabre-laser
Le grand sabre-laser est tout l’opposé du Shoto. Conçu pour les Jedi de très grande taille, la lame d’un grand sabre-laser mesure 3 mètres. La taille de l’arme est adaptée à la stature très imposante de son utilisateur.

- Sabre waterproof
En temps normal, les sabres ne sont pas conçus pour être utilisés dans un environnement aquatique. Leur lame se coupe au contact de l’eau. Il existe un système permettant à un sabre de fonctionner sous l’eau, comme l’arme du Nautolan Kit Fisto. Grâce un à système de bifurcation cyclique de l’impulsion lors de l’activation du sabre, l’arme peut fonctionner sous l’eau. Il est à noter qu’un sabre n’est pas étanche. La possibilité de fonctionner sous l’eau est une option que le Jedi choisit ou non de rajouter à son arme.

- Shoto
Le Shoto est un sabre miniature. Le manche est beaucoup plus petit qu’un sabre normal. La lame produite par cette arme mesure entre 30 et 60cm de long. Ce genre d’arme est rarement maniée seule. Généralement, le Jedi utilise soit deux Shotos, soit un sabre simple combiné avec un Shoto. Dans ce dernier cas, le Shoto est utilisée dans la main secondaire, facilitant ainsi le maniement de deux armes. Le Shoto est particulièrement utile pour combattre au corps à corps ou pour affronter un adversaire armé d’un fouet-laser. Il peut être utilisé comme sabre simple par des Jedi de petite taille

- Tonfa-laser
Le Tonfa-laser est un type de sabre assez particulier. Ressemblant extérieurement à un tonfa classique comme celui utilisé par les forces de l’ordre, il a une lame qui est émise par l’une de ses extrémités. Le Tonfa-laser a de nombreux avantages. Même avec la lame désactivée, il est possible d’utiliser l’arme comme un tonfa classique. La protection offerte par ce type d’arme est également meilleure, même si on s’expose énormément en s’approchant de son adversaire pour le frapper. Le Tonfa-laser est rarement utilisé seul. On peut armer son autre main d’un second Tonfa, d’un Shoto ou même d’un sabre classique.


- Sabre-laser crossguard
Le Crossguard est un sabre classique qui a une particularité des plus intéressantes. En effet, il émet deux lames. La première est une lame classique, mesurant environ 1m30. La seconde se situe sur le haut du manche, près de la première, et est beaucoup plus courte, ne dépassant pas la trentaine de centimètres. La seconde lame est placée à un angle de 45° par rapport au manche. Cette seconde lame est utile pour surprendre un adversaire qui se rapproche un peu trop ou même pour parer d’autres coups. Ce genre de sabre est extrêmement rare.

- Le Fouet-Laser
Désactivé, le Fouet-laser ressemble à un sabre classique. Lors de son activation, la lame produite par le système interne n’est pas rigide comme pour le sabre classique, mais étonnamment souple, comme les lanières d’un fouet traditionnel. Le Fouet-laser, à la différence du sabre, ne peut trancher la matière. Il ne peut que s’enrouler autour d’une cible, provoquant de nombreuses souffrances, puis la mort. Le Fouet-laser est une arme très utile pour tenir un adversaire à distance. Un sabre classique ne peut que difficilement lutter contre ce type d’arme.

- Le Sabre Force
le sabre force est un artefact de l’empire infinie des rakata qui l’avait créé pour les securiter des haut placés et riche personne, C’est un sabre qui s’active lorsque vous éprouvez de la haine ou de la colère intense, ce qui entraîne vers le côté obscur un Jedi l’utilisant, Il est tres pratique en cas de désarmement car l'adversair(Jedi) ne peut l’utiliser sans enfreindre ces règle

II) Les manches des sabres-laser

- Manche incurvé
Le choix du manche influe sur le maniement du sabrelaser. Le fait de posséder un manche incurvé, comme le sabre de Dooku, permet à son utilisateur de bénéficier d’une grande maniabilité. La prise en main de l’arme est d’ailleurs plus aisée. Le changement d’angle d’attaque est facilité. Ce genre d’arme convient particulièrement bien à un spécialiste de la Forme II, le Makashi. La forme du manche permet à l’utilisateur de varier facilement ses coups. Malheureusement, le sabre-laser incurvé n’est pas le plus conseillé face à de nombreux tireurs et il offre là ses limites. Il est à noter que le placement des composants internes est modifié de par la forme du manche.

- Sabre-canne
Le sabre-canne est un sabre laser classique, à la différence que son manche est réalité un pommeau de canne. Le pommeau s’intègre à la canne, faisant passer une arme mortelle pour une simple aide à la marche. De nombreux Jedi, souvent âgés, ont utilisé cette technique pour dissimuler leur sabre à la vue des regards indiscrets. La composition interne d’un sabre-canne est la même que celle d’un sabre classique et son maniement ne varie pas.

- Manche long
Le manche long est une autre variation du manche d’un sabre laser. Le manche est extrêmement long, faisant plusieurs fois la taille d’un manche classique. Le maniement d’une telle arme diffère également. De part sa longueur, l’utilisateur fait souvent tourner son arme autour de lui. La prise en main est également facilitée grâce à la taille du manche. Un sabre à manche long se manie généralement à deux mains.


PARTIE 2 : l’intérieur d’un sabre-laser

I) La construction

Sous l’Ancienne République, la construction d’un sabre-laser s’accompagnait bien souvent de cérémonies. La plupart des Padawans qui désiraient se fabriquer leur propre arme allait sur Ilum, planète de glace renfermant un temple rempli de cristaux essentiels à la construction de l’arme. En temps normal, un Jedi a besoin de deux mois pour construire son arme. Mais, certains Jedi peuvent s’en fabriquer un en quelques jours et avec des matériaux de fortune. Construire son propre sabre n’est pas une chose facile. Le Jedi doit allier la Force aux technologies nécessaires pour le bon fonctionnement de son arme. Un sabre comprend trois parties : les cristaux, le système énergétique (alimentation) et le système de contrôle de la lame. Les deux dernières parties sont des parties dites techniques. Elles se construisent en suivant un schéma bien précis, généralement disponibles aux archives du temple. La construction suit le schéma suivant. Tout d’abord, le Jedi installe les différents interrupteurs sur le manche du sabre et les relie au circuit permettant de moduler l’énergie. Il installe ensuite la lentille de focalisation. Une fois ces étapes réalisées, le Jedi peut alors introduire les cristaux dans le manche de l’arme et les aligner correctement. En plus du cristal de couleur, le Jedi peut ajouter deux autres cristaux. Dans le cas où le sabre contiendrait trois cristaux, un système de dérivation doit être mis en place pour permettre de passer d’un cristal à l’autre. Si les cristaux sont mal introduits, le sabre explosera lors de sa première activation. Pour réaliser cet alignement, le Jedi entre dans une profonde méditation. Son esprit visualise alors une vision, généralement basée sur des faits qu’il a vécus. C’est lorsque le Jedi sort de cette transe qu’il se rend compte que la construction de son sabre est achevée. Il n’a généralement aucun souvenir de cette étape.

II) La composition

Un sabre-laser est toujours composé des éléments suivants : - Cellule d’énergie : elle fournit l’énergie nécessaire au fonctionnement du sabre. Les cellules d’énergie sont conçues pour durer toute une vie et se recharger. Le Jedi peut, pour faciliter le rechargement, ajouter un socle de rechargement à l’extrémité du sabre, sous la batterie. La batterie d’un sabre ne se décharge que lorsque la lame tranche des matières solides. Lors d’un combat sabre contre sabre ou sabre contre blaster, la batterie ne se décharge pas. Il existe différents types de cellules d’énergie, chacune ayant des effets qui leur sont propres. Au tout début, l’Ordre avait créé des cellules d’énergie spéciales pour les sabres. Cette technologie s’est perdue suite à la Purge. Les Jedi durent donc adapter des batteries standards à leurs sabres.

- Cristal : Le cristal est le cœur du sabre. Il est impossible de créer un sabre sans cristaux. Le cristal a deux fonctions : générer la lame et donner la couleur de la lame. Généralement, les cristaux ont certaines propriétés qui ajoutent un « plus » à la lame.

- Lentille de focalisation : la lentille de focalisation est un élément indispensable au bon fonctionnement du sabre. En effet, c’est la lentille qui permet de réduire le rayon de la lame produit par le cristal à une longueur raisonnable et adaptée au combat. Il existe différents types de lentilles de focalisation, chacune ayant un effet différent sur la lame.

- Emetteur de lame : l’émetteur de lame permet de projeter la lame hors du sabre. Généralement, il se situe sur la garde. Il ressemble un disque plat et lisse. 10

- Interrupteur : L’interrupteur permet d’activer le sabre. Plusieurs cas sont possibles. Le premier est le classique on/off. Le second est l’activation via la Force. Dans ce cas, seul un utilisateur de la Force peut activer l’arme.

- Matière isolante : l’isolant est très pratique pour entourer la batterie et les autres circuits internes du sabre. Il permet de protéger le Jedi des surchauffes qui peuvent survenir et des éventuelles fuites d’énergie.

Il est également possible de personnaliser extérieurement son sabre en lui ajoutant des « décorations » ou un anneau de fixation permettant de l’attacher à sa ceinture utilitaire Jedi. On peut également rajouter les fonctions suivantes, toutes optionnelles :

- Bloqueur de lame : cette fonction permet de garder son sabre activé même quand le Jedi lâche son arme. C’est une fonction indispensable lors du lancer du sabre.

- Détecteur de pression : ce système permet de désactiver la lame dès que le sabre est lâché.

- Variateur de lame : le Jedi, peut s’il le souhaite, ajouter cette option lors de la construction de son sabre. Le variateur de lame permet de varier l’intensité de la lame, la faisant passer crescendo du mode entraînement à mortel.

- Signal d’appel : c’est un petit système de communication relié au vaisseau du Jedi. Lorsque le Jedi active le signal, cela active le pilotage automatique, le vaisseau rejoignant son propriétaire.

- Compartiment de stockage : toujours optionnelle, cette fonctionnalité permet au Jedi de stocker des objets de très petite taille dans son sabre, comme par exemple des feuilles. - Revêtement étanche : Il est indispensable pour qu’un sabre puisse fonctionner sous l’eau sans être désactivé. Si un sabre ne dispose pas de cette option et qu’il est plongé dans l’eau, il devra être réparé.

III) Les cristaux

Il existe un nombre très important de cristaux, certains uniques, d’autres plus commun. Le cristal est un élément indispensable au bon fonctionnement du sabre.

1) Cristaux Adegan

Ces cristaux proviennent du système d’Adegan. Ils sont très courants et c’est généralement ceux là qu’utilisent les membres de l’Ordre. Il en existe plusieurs types :

- Kathracite : c’est le cristal le plus courant. Il est souvent utilisé dans les sabres d'entraînement car il ne canalise pas aussi bien l’énergie aussi bien que les autres cristaux d’Adegan. La lame produite est très faible et ne peut couper la matière.

- Mephite : Assez courant, il est très utilisé par les Jedi. On le considère comme un cristal standard. Les cristaux Méphite ont la même structure que les cristaux Pontite ou les cristaux d’Ilum.

- Pontite : c’est le plus rare et le plus puissant des cristaux Adegan. Très difficile à trouver, lors qu’il est utilisé dans un sabre, il produit une lame classique. Mais il existe une différence de taille entre une lame produite par un Méphite et celle d’un Pontite. En effet, la lame issue d’un cristal Pontite dégage des ultrasons perceptibles par quelques espèces sensibles à ce genre d’ondes. Il avait également la réputation de calmer les esprits.

2) Les cristaux d’Ilum

La découverte de la présence de cristaux sur Ilum fut très importante pour l’Ordre. Semblables aux cristaux Pontite et Mephite d’Adegan, Ilum a élargi la réserve de cristaux des Jedi. Un cristal d’Ilum produit une lame de couleur bleue ou verte, bien définie et d’excellente qualité. Le temple d’Ilum a été détruit lors de la Guerre des Clones. Il est plus difficile, mais pas impossible, de trouver ce genre de cristaux.

3) Les cristaux synthétiques

Pour fonctionner un sabre laser n’a pas forcément besoin d’un cristal naturel. Bien que généralement utilisés par les Sith, les Jedi peuvent également utiliser des cristaux synthétiques.

- Cristal compressé : Créer un cristal compressé est en théorie assez simple. En s’aidant d’ordinateurs puissants et de machines dédiées à cet effet, il suffit de reproduire de manière accélérée des millénaires d’érosion et de cristallisation géologique. Lors de ce phénomène, la matière du cristal est beaucoup plus compressée que pour un cristal naturel. Mais ce processus ne fonctionne pas à chaque fois. Mais lorsque l’opération est réussie, la lame produite par ce genre de cristal est plus fine, plus précise et plus maniable que celle d’un cristal traditionnel

- Cristal synthétique standard : comme pour le cristal compressé, il faut reproduire avec l’aide des machines le processus naturel d’érosion et de cristallisation géologique. La matière est moins comprimée et se rapproche beaucoup d’un cristal classique. La lame est également plus puissante mais moins maniable et est généralement de couleur rouge.

- Cristal instable : le cristal instable est généralement le fruit de l’échec du processus de cristallisation et d’érosion accélérée. La lame produite est alors chaotique. Le bourdonnement est irrégulier et des étincelles semblent faire des allers-retours sur la lame. La lame produite est extrêmement puissante. Mais le sabre subit souvent des courts-circuits, se désactivant au moment ou on s’y attend le moins et ce, pour une durée indéterminée. 13

4) Les cristaux naturels

Certaines pierres précieuses peuvent également servir de cristal lors de la construction d’un sabre laser.

- Cristal Bondar : Le Bondar se trouve sur un astéroïde en orbite autour du système d’Alderaan. Depuis la destruction de la planète par l’Empire, il est devenu très difficile de s’en procurer. Un sabre équipé d’un cristal Bondar aura une lame infligeant plus de dégâts qu’une lame classique. Grâce aux pulsations émises par la lame, une cible visée par la lame pouvait être étourdie à chaque impact. Le Bondar peut également s’utiliser dans un sabre d’entrainement.

- Cristal Damind : il est essentiellement utilisé par les Sith. On le trouve sur la planète Daminia. Il produit une lame plus large et plus longue qu’une lame classique, la rendant bien adapté pour le renvoi de tirs de blasters.

- Cristal Dantari : le Dantari est originaire de la planète Dantooine. On le trouve dans les œufs des kinraths, des créatures locales. Il était très populaire chez les Jedi avant que les cristaux d’Ilum ne soient découverts. Ce cristal est censé refléter la nature du Jedi. Il offre une meilleure canalisation de la Force. Il est de couleur bleue, rouge ou verte.

- Cristal Durindfire : ce cristal se trouve sur la planète Tatooine. Il donne à la lame une lueur argentée. C’est le cristal traditionnellement utilisé par le clan Halcyon et par les Chevaliers Impériaux.

- Cristal Firkrann : le Firkrann absorbe l’énergie émise par un sabre et la convertit en un autre type d’énergie, changeant ainsi les effets de l’arme. La lame produite par ce cristal est recouverte d’impulsions électriques et est beaucoup plus puissante qu’une lame classique. Un sabre équipé de ce cristal est particulièrement efficace contre les droïdes. On trouve le Firkrann sur la planète Rafa V.

- Cristal Hurikane : ce cristal se trouve sur la planète Hurikane, un monde situé à la frontière entre les Régions Inconnues et la Bordure Extérieure. La lame produite par ce cristal est de couleur violette. Un sabre équipé d’un Hurikane traverse plus facilement les défenses d’un adversaire.

- Cristal Jenruax : le Jenruax est utilisé assez rarement comme cristal de sabre-laser. Version plus raffinée de l’Opila, le Jenruax a besoin d’être purifié de ses impuretés avant d’être intégré au sabre. La lame produite est extrêmement maniable, ce qui la rend bien adaptée lors des combats contre des tireurs. Sa maniabilité est également très utile lors des combats rapprochés.

- Cristal Kasha : le Kasha ne peut se trouver que sur Cerea. Il a une très grande importance dans la culture de Céréens, qui l’utilisent pour concentrer leurs pensées et éviter les distractions. Intégré dans un sabre, le Kasha aide le Jedi à garder l’esprit 14 clair au combat, à rester concentrer sur les évènements et l’empêche d’être distrait par des stimuli sans importance.

- Cristal Lorrdien : un sabre équipé de ce cristal augmente les facultés du Jedi à mieux prévoir les réactions de ses adversaires. Il est également plus prompt à réagir. Sa faculté à dévier les tirs de blasters augmente aussi légèrement.

- Cristal Luxum : le Luxum se trouve sur Ambria, une planète très réceptive au Côté Obscur de la Force. Il est formé suite à une très longue action entre les matières minérales contenues dans le Lac Natth et la Force. Ce cristal a pour effet de générer des ondes ioniques sur la lame, ce qui la rend très efficaces contre les droïdes.

- Cristal Nextor : on le trouve sur M’haeli, un monde de la Zone d’Expansion. Il produite une lame très instable, mais très puissante.

- Cristal Opila : le cristal Opila est extrait des astéroïdes du système de Fyrth. Il est n’est pas courant de le voir intégré à un sabre. Lors qu’un Jedi l’utilise pour construire son arme, il obtient une lame très intense, capable de découper la matière plus rapidement qu’une autre lame.

- Cristal Phond : ce cristal est obtenu dans des conditions très particulières. Dans certains cas, les impuretés issues de la création d’un alliage fusionnent pour créer ce cristal. Le Phond a pour effet de réduire le pouvoir tranchant de la lame d’un sabre. En contrepartie, le rayon d’énergie est plus intense, plus « solide », ce qui la rend particulièrement efficace contre des adversaires équipés de champs de protection. Il produit une lame à l’éclat plus vif.

- Cristal Rubat : il ne peut se trouver que sur la planète Phemis. La lame obtenue fluctue légèrement et crée plus de dégâts qu’un sabre plus classique.

- Cristal Sigil : le Sigil concentre l’énergie du sabre d’une manière très efficace, ce qui augmente considérablement la puissance de la lame. Au lieu de couper et cautériser la plaie, la lame va brûler les tissus organiques. Dans la nature, le cristal est de couleur jaunâtre. Il est extrêmement coûteux.

- Cristal de lave : on le trouve sur les mondes volcaniques. La lame produite est moins concentrée qu’en temps normal. Mais la chaleur intense qui a servi à créer le cristal se reflète sur la lame, créant de très légères flammes. La lame a la même couleur que la lave. Ce cristal est réputé comme très puissant.

- Cristal Upari : on le trouve dans les mondes forestiers tels que Kashyyk. C’est un cristal très fragile. Le tranchant d’un sabre est amélioré s’il est équipé d’un Upari.

- Cristal Velmorite : provenant de la planète Velmor, ce cristal produit une lame jaune, très fine et très facile à manier.

- Gemme Corusca : la gemme Corusca est très rare et très difficile à trouver. Elle est produite dans les géantes gazeuses du système de Yavin suite à la combinaison entre pression de la planète, pression suffisamment importante pour écraser les éléments entre eux, et la friction de l’air liquéfié et du cœur métallique de la planète. Plus on s’approche du centre de Yavin et plus la taille des gemmes augmente. Les gemmes Corusca sont réputées pour la dureté et la force de la lame produite lorsqu’elles sont utilisées dans un sabre. Ces pierres sont assez chères et, si un Jedi est prêt à en payer le prix, elles peuvent se trouver assez facilement sur une planète comme Coruscant.

5) Les cristaux extrêmement rares

- Cœur de Bane : c’est un cristal carmin que Darth Bane offrit à son apprentie Zannah suite à la bataille de Ruusan. Le dernier propriétaire connu est NK Necrosis, un droide détruit par des pirates pendant la Guerre Civile. On ignore où se trouve le cristal maintenant. Lorsqu’il est intégré dans un sabre, il produit des libérations de décharges électriques, ce qui rend l’arme très difficile à manier pour toute autre personne que le propriétaire légitime. La lame produite a une couleur oscillant entre le rouge et le violet.

- Cœur de Gardien : C’est l’un des deux cristaux légendaires apparus sous l’Ancienne République. Bien que son origine soit inconnue, il a été utilisé par les plus puissants Jedi après la Grande Guerre de l’Hyperespace. La lame est de couleur bronze, avec le cœur or. La lame est extrêmement puissante, ce qui convient parfaitement lors des combats. Selon les légendes Jedi, le cristal n’apparaitrait que lorsque la situation galactique est désespérée. Pour les Sith, le Cœur de Gardien fait parti de leur héritage destiné à les aider dans leurs plans de domination de la Galaxie.

- Cristal Dragite : le Dagite est un cristal très rare qui possède d’étranges propriétés. Le son émis par le sabre est beaucoup plus fort que celui d’un sabre classique et inflige quelques dégâts soniques. On peut trouver ce cristal sur M’hael, un monde situé dans la Zone d’Expansion.

- Cristal Eralam : il était recueilli dans les mines de la troisième lune d’Erai. Suite aux bombardements de la planète par les Sith, ce cristal est extrêmement rare. Si un Jedi arrive à s’en procurer, il obtiendra une lame très nette, bien définie et de meilleure qualité qu’une lame classique.

- Cristal Kaiburr : ce joyau peut se trouve sur la planète Mimban, plus précisément dans le temple de Pomojema. Ce cristal a d’étonnants pouvoirs. En plus de faciliter la connexion à la Force du Jedi, il accélère également les capacités de guérison de l’individu. A l’intérieur d’un sabre, on n’utilise pas le cristal entier, mais seulement des fragments de la pierre. La lame produite par ce cristal est de couleur rouge. Leia Organa Solo et quelques autres Jedi (mais très peu) ont utilisé un Kaiburr pour construire leur arme.

- Cristal Lignan : c’est un cristal très puissant qui produit une lame plus longue et plus chaude qu’un cristal classique. Il est produit à partir du Lignan, un minerai très rare et très puissant dans le Côté Obscur.

- Cristal Qixoni : il est extrêmement rare et produit une lame d’un rouge très sombre. En plus de créer une lame plus puissante que la normale, il augmente la connexion du Jedi avec la Force.

- Cristal Permafrost : c’est un cristal très rare qui produit une lame d’un bleu turquoise assez foncé.

- Cristal Ruusan : issu de la planète Ruusan, ce cristal n’a pas d’effets directs sur la lame. Il aide cependant le Jedi à mieux se concentrer et à canaliser la Force. Les cristaux Ruusan ont été perdus suite à la reconstruction de la planète après la guerre.

- Cristal Sapith : c’est un cristal très rare, sécrété tous les onze ans par le ver voli de Lwehekk, créature de SSi-ruuk dont l’espèce est désormais éteinte. Le Sapith est utilisé assez rarement dans un sabre. Il génère une lame très intense et facilement contrôlable.

- Cristal Solari : le Solari ne peut être utilisé que par certains Jedi, exclusivement tourné vers le Côté Lumineux. Ces personnes n’ont jamais connu le Côté Obscur et leur « pureté » est très rare. C’est le plus puissant cristal que l’Ordre Jedi a en sa possession, mais c’est également le plus délicat à utiliser. Si en utilisant le Solari dans son arme, le Jedi venait à basculer dans le Côté Obscur, l’arme se désactivera, le cristal devenant inefficace pour cette personne. Le Solari est extrêmement rare et par conséquent, très difficile à trouver.

- Cristal Vexxtal : on ne connait pas grand chose de ce cristal hormis qu’il est surtout utilisé par les Sith et qu’il corrompait ceux qui sont blessés par ce type d’arme.

- Destinée des Sunrider : c’est un cristal unique de couleur bleu-eau. Lorsqu’il est intégré à un sabre, seule la personne qui a construit l’arme peut l’utiliser. La lame produite est de couleur turquoise.

- Folie de Bondara : c’est un cristal unique ayant appartenu au Jedi Anoon Bondara. Intégré dans un sabre, il produit une lame brillante de couleur bleu-vert.

- Gemme Arc-En-Ciel : Provenant de la planète Gallimore, chaque gemme vaut à elle seule le prix d’un croiseur calamarien neuf. Contrairement à ce qu’on pense, une gemme Arc-En-Ciel n’est pas de nature minérale, mais biologique. Il faut plusieurs millénaires pour que chaque gemme arrive à maturité et soit exploitable.

- Gemme Lambent : le Lambent est le fruit de la flore des Yuuzhan Vong. Il ne peut être utilisé « brut » dans un sabre. Le futur propriétaire doit se lier avec le Lambent. Intégré au sabre, il permet à son propriétaire de sentir les Yuuzhan Vong grâce à la Force. Les Jedi ayant possédé un Lambent en guise de cristal sont extrêmement rares.

- Lingot minerai de Barab : ce minerai ne peut se trouver que sur la planète Barab I. La surface de ce monde est très difficile d’accès car elle est exposée à de très hautes doses de radiations et est sujettes à des averses diluviennes quotidiennes. C’est pourquoi il est extrêmement dur d’obtenir un de ces cristaux. Placé dans un sabre, le Barab produit une lame qui semble bruler comme du feu, au point d’en perdre sa cohésion. La lame produit des brûlures beaucoup plus importantes que tout autre sabre.

- Mantle of the Force : c’est un cristal unique qui va de pair avec le Cœur de Gardien. Il augmente la perception de la Force du Jedi. Combiné avec un autre cristal, le Mantle of the Force améliorer les propriétés de ce dernier.

- Perle de Dragon Krayt : elle ne peut se trouver que dans l’estomac des dragons Krayt, une espèce native de la planète Tatooine. Elle a un intérêt tout particulier pour ces animaux : elle leur sert lors du processus de digestion. Les perles peuvent prendre différentes couleurs (rouge, vert, bleu, noir et blanc), modifiant ainsi celle de la lame. La perle de dragon Krayt peut être utilisée comme cristal dans un sabre, mais à plusieurs conditions. La perle doit être parfaitement nettoyée, débarrassée de toutes ses impuretés. Généralement, le Jedi doit travailler la pierre grâce à la Force pour la purifier. La perle est plus difficile à installer dans un sabre qu’un autre cristal. Le plus dur était de se procurer la perle : tuer un dragon Krayt est une tâche particulièrement ardue et, pour se la procurer sur le marché, il fallait débourser un bon nombre de crédits. La lame produite par un sabre équipé d’une perle de dragon Krayt est très bien définie, maniable et plutôt puissante.

- Sacrifice de Bnar : c’est un cristal unique appartenant à Ood Bnar, Maitre Jedi sous l’Ancien République. Il l’a légué en héritage aux futurs Jedi qui viendraient. Une fois que ce cristal a été intégré dans un sabre par un Jedi bien précis, il ne peut être utilisé par une autre personne lors de la construction de son arme. Se sacrifice de Bnar produit une lame marron.

- Saphir d’Ankarres : ce cristal possède de légendaires pouvoirs de guérison. Il est l’un des plus puissants cristaux de sabre-laser. D’après la légende, le saphir d’Ankarres ne pourrait être manipulé que par une personne baignant dans le Côté Lumineux. S’il était manipulé par un partisan du Côté Obscur, les effets du cristal seraient inversés.

- Ultima-perle : on la trouve dans les plus profonds océans de la planète Mon Calamari. L’installation de ce cristal au cœur d’un sabre demande énormément de compétences et n’est pas à la portée de tous. Il produit une lame argentée.

IV) Les lentilles de focalisation

Les lentilles sont indispensables pour contrôler la longueur. Il existe différents types de lentilles, chacune ayant des effets différents.

- Lentille d’Agedan : le cristal d’Adegan peut également servir de lentille de focalisation. Il donne une lame mieux alimentée en énergie.

- Lentille de Byrhotse : servant tout d’abord dans la fabrication de caméras infrarouge, cette lentille augmente les dégâts produits par la lame.

- Lentille Dragite : Le cristal Dragite sert aussi de lentille de focalisation. Il a les mêmes effets que le cristal, c'est-à-dire l’émission de dégâts soniques.

- Lentille de duel d’Ossus : essentiellement utilisée dans l’Enclave Jedi d’Ossus, la lentille de duel crée une lame très concentrée et extrêmement maniable, donnant ainsi au Jedi un excellent contrôle de son arme.

- Lentille de gemme à rayon : principalement utilisée pour la fabrication d’ordinateurs, elle peut également être placée dans un sabre. La lame produite est alors hautement concentrée. - Lentille de Kunda : tout d’abord utilisée dans les domaines de la médecine et des communications, cette lentille produit une lame beaucoup plus large que la moyenne.

- Lentille Pontite : le Pontite est un autre cristal servant également de lentille de focalisation. Il a les mêmes effets qu’utilisé en cristal et permet au Jedi de garder l’esprit clair et de ne pas être distrait.

- Lentille vibratoire : cette lentille a comme particularité de vibrer de manière très rapide. Le résultat est une lame instable et difficilement contrôlable. En contrepartie, la lame est particulièrement destructrice.

V) Les émetteurs de lame

L’émetteur de lame est l’élément qui permet de projeter la lame. Il est indispensable. Il en existe différents modèles :

- Emetteur à désordre nerveux : il a pour effet de perturber le fonctionnement du système nerveux d’un adversaire à chaque contact.

- Emetteur de parade : c’est le plus classique. Il en existe deux variantes. L’une est plus adaptée à la déflection de tirs tandis que l’autre convient mieux au combat au corps à corps.

- Emetteur de Phobium : il est beaucoup plus lourd que les autres émetteurs. Il très utile pour les duellistes très offensifs. Il alourdit le poids de chaque coup, en plus de perturber le fonctionnement du système nerveux d’un individu lors du contact. Il est beaucoup moins maniable que l’émetteur à désordre nerveux, mais plus efficace.

Partie 3 : les matières qu’un sabre-laser ne peut trancher

Un sabre à le pouvoir de trancher pratiquement tous les matériaux de la Galaxie, sauf pour quelques rares exceptions dont voici la liste.

- Le Cortosis: Le Cortosis est un minerai très rare, et par conséquent très cher, qui ne peut être endommagé par la lame d’un sabre laser. Lors qu’une lame d’un sabre-laser entre en contact avec du Cortosis, elle se désactive immédiatement. Il faut attendre un court instant avant de pouvoir réactiver la lame.

- Le Phrik: Le Phrik est un autre de ces minerais insensibles aux coups de sabre-laser. Il est également excessivement cher. Contrairement au Cortosis, le Phrik n’a pas la capacité de désactiver un sabre-laser au contact. Il ne peut que parer les coups. C’est un métal beaucoup plus léger que le Cortosis.

- Les Dark Swords: Les Dark Swords sont d’anciennes armes utilisées comme des épées. Cette arme émet une lueur dont la couleur varie. Bien qu’elles ne soient pas constituées de Cortosis, les Dark Swords peuvent résister aux assauts d’un sabre-laser pendant un temps assez limité. Elles ne peuvent en aucun cas désactiver la lame d’un sabre.

- L’Alchimie Sith: L’Alchimie Sith, essentiellement utilisée sous l’Empire Sith, permet de renforcer un métal. Un métal tout ce qui a de plus basique peut ainsi devenir aussi résistant que du Cortosis ou du Phrik devant les assauts d’un sabre-laser.

- Le Beskar: Le Beskar, plus connu sous le nom de Fer Mandalorien, est un métal qui résiste particulièrement bien aux lames des sabres-laser. Il ne peut désactiver un sabre. Les propriétés de ce métal ne sont pas seulement naturelles. Elles dépendent beaucoup des compétences et du savoir-faire des forgeurs Mandaloriens.

- armes de Force: N’importe quelle arme peut être imprégnée de la Force. Ce sont des armes de Force. Généralement, on utilise surtout des épées et autres armes blanches. Ces armes, une fois imprégnées des pouvoirs de la Force, sont capables de parer un coup de sabre-laser sans être endommagées.

A moins d’avoir l’équipement nécessaire, un sabre-laser ne peut être plongé dans l’eau. S’il n’est pas étanche, l’arme se désactivera en un instant. Le sabre devra par la suite subir des réparations pour pouvoir fonctionner à nouveau. Sous la pluie, un sabre ne se désactive pas mais on pourra voir l’apparition de vapeurs d’eau au niveau de la lame.


PARTIE 4 : Les formes de combat au sabre laser

- Forme I : la parade défensive, le style Shii-Cho
Prélude aux styles de combat dits plus modernes, le style Shii-Cho, aussi appelé la forme idéale, est le style mis au point par les premiers Jedi à avoir portés un sabre laser, il y a des millénaires. Très basique, cette forme est, en fait, l’adaptation de techniques d’escrime pour cette nouvelle arme, plus légère qu’une épée conventionnelle. Bien qu’à présent obsolète, le style Shii-Cho était toujours enseigné aux plus jeunes élèves du Temple Jedi de Coruscant en guise d’introduction à des styles plus compliqués.

Au cours des millénaires, la forme idéale a donné naissance à de nombreuses variantes. Le Shii-Cho qu’enseignait Yoda, par exemple, était lui-même une variante. En effet, il contenait quelques mouvements défensifs destinés à intercepter les tirs de blaster, une arme qui, pourtant, n’existait pas encore lorsque la forme originelle fut mise au point. Obi-Wan Kenobi a déguisé son Soresu en cette variante du style Shii-Cho lors de son duel contre le Comte Dooku à bord de la Main Invisible, afin de leurrer ce dernier.

La forme I était également appelée Voie du Sarlacc.

- Forme II : le Makashi
Technique de combat très ancienne, la forme II, ou style Makashi, vit le jour lors des tous premiers affrontements entre les Jedi et les Sith; elle représente l’ultime raffinement du duel au sabre laser. D’une élégance sans pareille, le style Makashi est essentiellement fondé sur un enchaînement, parfaitement fluide, de parades, de coups d’estoc et de précises contre-attaques du revers de la lame. Le Makashi se démarque aussi par sa grande mobilité qui, additionnée à une capacité d’anticipation efficace, permet au pratiquant avisé de se défendre et d’attaquer sans le moindre effort, tandis que son adversaire s’épuise au combat. La grosse faiblesse de la forme II réside dans son manque de puissance brute; l’élégant Makashi ne dégage tout simplement pas le pouvoir cinétique nécessaire pour affronter un styliste du Djem So, par exemple. Cette faiblesse, ainsi que l’âge, coûta la vie au tristement célèbre Comte Dooku tandis qu’il affrontait Anakin Skywalker, pour la seconde fois.

Tout comme le style Shii-Cho, le style Makashi a également donné naissance à de nombreuses variantes. Asajj Ventress, qui combattait avec deux sabres laser, pratiquait une de de ces variantes (le style Makashi étant traditionnellement pratiqué avec un seul sabre). Le Général Grievous, qui pouvait combattre avec quatre sabres laser à la fois, partiquait aussi une variante de la forme II.

La forme II était également surnommée Voie de l’Ysalamiri, en raison de ses tendances incapacitantes.

- Forme III : le Soresu
Art défensif par excellence, le style Soresu fut développé par d’illustres bretteurs Jedi en réponse à l’usage de plus en plus répandu du fusil blaster. La majorité des opposants auxquels les Jedi furent confrontés au cours de l’âge d’or de la République en étaient équipés. La lame de son sabre laser étant très près de son propre corps, le styliste du Soresu peut ainsi se défendre efficacement et protéger plusieurs zones de son corps d’un seul mouvement, tout en restant parfaitement équilibré. Bien qu’essentiellement défensive, la forme III peut aussi être utilisée pour l’attaque. Ainsi, un pratiquant expérimenté peut aisément dévier et renvoyer une série de tirs sur le tireur.

Le principe était de se défendre jusqu’à en épuiser son adversaire pour le vaincre. La grande faiblesse de cette forme demeure sa portée réduite par la position de la lame, rendant toute contre-attaque très difficile à réaliser.

La forme III était également appelée Voie du Mynock.

- Forme IV : l'Ataru (Ataro)
Plus impressionnante de toutes les formes, la forme IV exploite au maximum les capacités à sauter et à s’adapter d’un Jedi. Idéal pour un combat à ciel ouvert, ce style se fonde principalement sur une série d’enchaînements acrobatiques ponctués par de larges et précises estafilades. Ces mouvements étant effectués à une très grande vitesse, un styliste de l’Ataru se doit d’être en permanence immergé dans dans la Force ne serait-ce que pour maintenir ce rythme épuisant. Ironiquement, la plus grande faiblesse du style Ataru réside dans sa plus grande force: ses acrobaties. Lorsqu’il saute, la défense d’un Jedi est momentanément affaiblie. Ainsi, un duelliste avisé peut aisément inciter son adversaire à sauter, en feintant un balayage, par exemple, et le couper en deux tandis que ce dernier se trouve dans les airs. L’Ataru est aussi désavantagé lors des combats dans un espace restreint, comme l’a démontré le duel opposant Qui-Gon Jinn à Darth Maul dans le réacteur de Theed.

La forme IV, aussi appelée Voie du Chauve-faucon, était la forme de prédilection des Jedi de petite taille.

- Forme V : le Djem So
Aussi brutal que le Makashi est élégant, le Djem So fut développé par des Jedi mécontents du Soresu qu’ils jugeaient trop passif. Conservant de nombreuses postures du Soresu, ce style fait de la déflection de tirs de blaster l’art de renvoyer ces mêmes tirs vers l’expéditeur. Ainsi, un styliste du Djem So peut, simultanément, se défendre et blesser son adversaire. Le style Djem So emprunte également de nombreuses parades et contre-attaques au style Makashi. Cependant, tandis que la forme II s’axe plutôt sur des parades précises et élégantes, la forme V se focalise plutôt sur des parades complètes, bloquant complètement la lame ennemie, suivies d’avancées visant à repousser l’adversaire. La force brute du Djem
En raison de son agressivité, la forme V, aussi appelée Voie du Dragon Krayt, est considérée par de nombreux maîtres Jedi comme étant trop proche du côté obscur.

- Forme VI : le Niman
La forme VI, aussi surnommée la forme du diplomate, était la forme la plus répandue au sein de l’Ordre Jedi. Idéal presque utopique, le style Niman parfait reposerait sur une combinaison parfaitement équilibrée des autres styles existants; impliquant la parfaite maîtrise de ceux-ci. Le résultat est que si un styliste du Niman maîtrise les bases de tous les styles, il ne maîtrise réellement aucun style. Maîtriser complètement une forme de combat au sabre laser étant une entreprise à long terme, de nombreux Jedi adoptent la forme VI et tentaient plutôt d’acquérir une plus grande maîtrise de la Force. Lors de la bataille de Géonosis, nombreux des Jedi qui périrent ce jour-là étaient des adeptes de la forme VI. Coleman Trebor, maître styliste du Niman
Cette forme aussi appelée Voie du Rancor.


- Forme VII : les styles Juyo et Vaapad
De toutes les formes de combat, la forme VII est, sans conteste, la voie la plus périlleuse. Plutôt un état d’esprit qu’une véritable forme, cette technique consiste à laisser libre court à ses émotions et à les exploiter sans toutefois céder au côté obscur. Le Jedi doit s’autoriser à apprécier le combat. Le style original de cette forme, dont l’enseignement s’est aujourd’hui perdu, était appelé Juyo. Ce style était décrit comme étant très agressif : un pratiquant du style Juyo sacrifiait sa propre défense dans de nombreux enchaînements offensifs dont chaque coup était destiné à être mortel. Darth Maul, qui était un styliste du Juyo, semblait être parvenu à combler cette faiblesse grâce à sa maîtrise du double sabre.

Le second style, nommé Vaapad, fut mis au point par un maître Jedi du nom de Mace Windu, quelques années seulement avant la Guerre des Clones. Windu croyait que le pouvoir de l’obscurité provenait de la peur qu’elle inspirait et, ne craignant pas l’obscurité, que cette dernière n’avait aucun pouvoir sur lui. Mais il était aussi sans aucun pouvoir sur elle. Le Vaapad est un chemin qui mène à travers la pénombre du Côté Obscur. Il est un canal de ténèbres, il les attire et les renvoit tel un sabre laser renvoit un éclair.

“Le Vaapad, septième forme de combat au sabre laser, tenait son nom d'un redoutable prédateur originaire des lunes de Sarapin : le vaapad attaque ses proies en portant des coups implacables, d'une rapidité fulgurante, avec ses tentacules. La plupart des créatures en ont au moins sept, mais il n'est pas rare qu'elles en aient douze. Le plus grand qu'on ait jamais tué en avait vingt-trois. Avec un vaapad, on ne peut jamais savoir combien de tentacules il a tant qu'il n'est pas mort : il est trop rapide pour qu'on les compte. C'est tout juste si on arrive à les voir.


PARTIE 5 : L’art en combat

 Parmi les nombreux styles de combat se dégage un tronc commun :

 a) Le corps est divisé en six zones :
   - zone 1 : la tête,
   - zone 2 : bras et flanc droit,
   - zone 3 : bras et flanc gauche,
   - zone 4 : dos,
   - zone 5 : jambe droite,
   - zone 6 : jambe gauche.
   
 Les six attaques existantes sont nommées de la zone qu'elles visent : attaque 1 est une attaque visant la tête, attaque 2 attaque le bras ou le flanc droit, attaque 6 vise la jambe gauche, etc.

 Pour chaque attaque il existe une parade : la parade 1 contrera l'attaque 1 en protégeant la tête ; la parade 6 contrera l'attaque 6 en protégeant la jambe gauche, etc.

 b) Dans la forme idéale, les attaques sont des balayages latéraux horizontaux et les parades sont effectuées avec la lame dressée pour repousser la pointe de la lame ennemie. Cette règle est inversée pour l'attaque et la parade 1, où l'assaillant frappe de haut en bas, lame tenue verticalement, le défenseur tenant sa lame horizontalement au-dessus de sa tête.

 Dans le combat réel, la lame est souvent tenue vers le bas, pour les attaques, afin de minimiser les déplacements et accroître la rapidité. Garder à l'esprit la distinction entre attitudes d'attaque et de défense améliore la précision. Un combat au sabre laser n'est rien d'autre qu'un enchaînement d'attaques et de parades jusqu'à ce qu'un des combattants fasse une erreur.
 
c) Il existe trois types de postures utilisées dans les combats au sabre laser :
 
- les postures d'attente : les postures d'attente sont utilisées par les Jedi avant un combat : ils attaquent rarement en premier, préférant attendre que l'ennemi se décide à attaquer. Ils adoptent alors une posture leur permettant de voir, être vu, et parer toute attaque.
 La posture d'attente la plus utilisée par les Jedi est la posture de type "neutre" : un Jedi adoptant cette posture ne paraît pas belliqueux tout en étant prêt à répondre à toute attaque : elle évite au maximum d'engager un combat (l'adversaire ne se sentant pas menacé, s'il est indécis, peut renoncer au combat : la réputation d'invulnérabilité des Jedi fait le reste), ce qui est le but premier d'un Jedi. Il en existe deux types :
 
1. la posture d'attente type neutre défensif : Lorsqu'un Jedi voit qu'un ennemi n'est pas menaçant, et indécis à engager le combat, il adopte une posture dite "neutre défensive", c'est-à-dire uniquement défensive : en théorie, le Jedi a les pieds écartés, la lame est tenue à la verticale du côté du pied dominant, en arrière : la poignée du sabre sur la taille, la lame passant près de l'oreille. Cela permet d'exposer au mieux la lame pour détourner les coups et augmenter la visibilité, impressionnant l'adversaire (le but de cette posture étant de le décourager à se battre).
 En pratique, la lame est en fait légèrement penchée vers l'extérieur et la poignée décollée de la taille, également dirigée vers l'extérieur.
 Cette posture est aussi appelée posture "Jedi prêt".
 Il existe des variantes à cette posture : dans la forme "relâchée" la lame est penchée vers le bas, et la poignée située au niveau de la cuisse tout en en étant légèrement éloignée.

2. la posture d'attente type neutre offensif : Au contraire de la posture type neutre défensif, cette posture d'attente est utilisée pour les ennemis considérés comme dangereux : toujours les pieds écartés et la lame du côté du pied dominant, le Jedi tient sa lame brandie vers l'œil de l'adversaire. Dans cette posture un Jedi n'est pas prêt à se défendre mais à attaquer, la lame étant tenue au plus prêt de l'adversaire pour l'impressionner, lui faire peur.




 
- les postures de forfait : Lorsqu'un Jedi se reconnaît battu (ce qui arrive rarement) et sait qu'il ne peut plus continuer à se battre contre son adversaire, il se met en posture de forfait. Il existe plusieurs postures de forfait mais la plus utilisée est une posture accroupie, en position de parade 1, la jambe gauche allongée devant le Jedi, l'autre pliée (accroupi sur une jambe). Le Jedi est protégé au maximum, offrant un minimum de parties de son corps sans protection, et est très stable grâce à sa jambe dépliée.

- la posture de contre-attaque : Après toute une série de parades, un Jedi amorçant une attaque se place en posture de contre-attaque : le Jedi bascule vers l'avant pour augmenter la puissance de sa contre-attaque, la jambe droite en arrière, en soutien, la jambe gauche avancée et les bras en position d'attaque 2 ou 3 essentiellement (il est rare qu'un Jedi utilise la posture de contre-attaque pour une attaque aux jambes (5 et 6) et cela est exceptionnel pour une attaque 1). Cette posture permet une stabilité à toute épreuve et renforce l'aspect offensif de l'attaque avec le pied dominant positionné en avant. Elle peut être utilisée comme technique "psychologique" : le Jedi faisant se succéder les parades, l'adversaire croit bientôt en découdre et est surpris par le brusque changement de position du Jedi. Un moment d'inattention et c'en est fait de l'adversaire.

 d) Il existe également quatre "mouvements Jedi" dans les combats au sabre laser :
   - le jung : pivotement sur 180°, souvent utilisé pour les saï tok (voir 4 : Les blessures et désagréments dus aux combats au sabre laser).

  - le sai : saut assisté de la Force contre une attaque aux jambes.

  - le shun : tenu d'une seule main, le sabre tourne sur 360° pour gagner en vitesse (utilisé par la Forme VII).

- les su ma : rotations dans les 3 dimension de l'espace (utilisés par la Forme IV) :
         --> le jung su ma : tournoiement sur soi-même (bas-haut)
         --> le ton su ma : saut périlleux (avant-arrière)
         --> le en su ma : roue (droite-gauche)